Biographies
Les membres du projet
Léa CESAR - SOprano
La soprano Léa César, passionnée par la musique française et la création, crée en 2019 un projet d’album et de récitals consacré à l’œuvre littéraire de Louise de Vilmorin. Elle l’élabore avec le pianiste Nicolas Royez et le compositeur Benoît Menut, avec le soutien de la Cité de la Voix et du label Klarthe, et l’enregistre en janvier 2022.
Formée aux conservatoires d’Avignon puis d’Aix en Provence avec Valérie Marestin et Mareike Schellenberger, elle se perfectionne par la suite auprès de maîtres tels que Rolando Villazòn, Brigitte Balleys, Françoise Pollet, Sophie Hervé, Regina Werner Dietrich, Samuel Youn, Françoise Tillard et Hans Joachim Beyer lors de nombreuses master classes.
Léa est lauréate 2019 du Concours Bellan à Paris où elle obtient le 3 ème prix de chant lyrique.
Remarquée pour son tibre riche et coloré, on peut l’entendre dans un vaste répertoire, allant de l’Oratorio à l’Opéra et aux récitals de mélodies françaises et étrangères.
Artiste éclectique, elle étend son répertoire à la musique ancienne auprès de la soprano Monique Zanetti, avec laquelle elle aborde la musique de Lully, Montéclair, Clérambault, Hasse, Monteverdi…
A la scène, elle chante dans différentes maisons d’Opéra françaises, parmi lesquelles l’Opéra de Marseille, l’Odéon, ou encore le Grand Théâtre de Provence. Fin 2021, elle interprète le rôle de Cendrillon dans l’Opéra éponyme de Pauline Viardot.
En 2022, elle intègre l’ensemble baroque Les Plaisirs des Muses, avec lequel elle se produit régulièrement.
En octobre 2022, elle interprète la création de la pièce « Les 927 » d’Alexandre Kosmicki avec l’Orchestre de la flotte de Toulon.
Léa intègre le collectif des artistes lyriques et musiciens pour la solidarité (CALMS) en octobre 2019, et l’association Unisson en 2020.
Nicolas Royez - Pianiste
Le parcours musical de Nicolas Royez est marqué par les rencontres avec Alain Planès, Christian Ivaldi, Emmanuel Olivier, Roger Muraro et Eric Le Sage.
Après un Master à la Hochschule de Freiburg, il est lauréat HSBC 2015 du Festival d’Aix-en- Provence, lauréat de la Fondation Royaumont 2020 et lauréat de l’Académie Orsay-Royaumont 2021.
En 2010 il créé le festival de musique de chambre Musique au bois à Amiens.
En 2012, il participe à la fondation de la compagnie Les Frivolités Parisiennes avec laquelle il continue d’œuvrer tantôt dans une création (Les Bains Macabres, Opéra-Comique de G. Connesson
– Théâtre de l’Athénée – Janvier 2020) tantôt dans un enregistrement (Frivol’s Club Live – B Records – 2021)
En 2020, il publie un premier enregistrement consacré à la mélodie française enregistré avec le baryton Laurent Deleuil: Le travail du peintre. (Label Chapeau l’Artiste)
En 2021 il publie un nouvel enregistrement avec le corniste Alexandre Collard: Aquarelles (Label Paraty)
En 2022, Alexandre et Nicolas auront l’honneur d’être les créateurs d’une nouvelle pièce de Camille Pépin.
Plusieurs enregistrements sont en préparation: un premier dédié à la poésie de Louise de Vilmorin avec la soprano Léa César et le compositeur Benoit Menut ; un second dédié à Johannes Brahms avec la mezzo Alice Ferrière ; et un troisième dans le cadre de l’Académie Orsay-Royaumont avec la mezzo Anne-Lise Polchlopek.
Benoît Menut - Compositeur
« De l’énergie en sons, portée par du sens »C’est ainsi que le compositeur Benoît Menut aime à définir son travail. Il se passionne pour le lien étroit entre musique et mots, ces derniers étant une source d’inspiration permanente, tant dans sa musique vocale qu’instrumentale. Le simple rythme d’un vers, d’un mot ou d’une tournure de phrase peut être à l’origine d’une idée créatrice. Grand Prix SACEM 2016 de la musique symphonique (catégorie jeune compositeur) et lauréat des fondations Banque Populaire (2008) et Francis et Mica Salabert (2014), il compose en 2018 pour l’Opéra de St. Étienne Fando et Lis, d’après la pièce de F. Arrabal, et remporte pour son premier opéra le prix Nouveau Talent de la SACD 2019 et le Prix Charles Oulmont 2019. Il poursuit depuis une trajectoire théâtrale de plus en plus prononcée, tant pour le jeune public (Stella et le Maître des souhaits, opéra pour la Philharmonie de Paris (2020) et Symphonie pour une Plume, 2016, pour l’Orchestre Symphonique de Bretagne, repris par l’Orchestre National d’Île-de-France) que tous les publics (La Légende de Saint Julien, d’après G. Flaubert, Le petit garçon qui avait envie d’espace, J. Giono). Cet attrait se matérialise aussi par des collaborations avec des ensembles vocaux renommés tels Musicatreize, les Maîtrises de Radio-France et Notre-Dame de Paris, Les Cris de Paris, Les Discours… Il est créé par de nombreux solistes vocaux et instrumentaux : David Kadouch, Ophélie Gaillard, Jean Ferrandis, Patrick Langot, Stéphanie Moraly, Christophe Beau, Philippe Muller, Lise Berthaud, Clément Saunier, Maya Villanueva, Françoise Kubler, les Quatuors Tana, Stanislas, l’Ensemble Calioppée, l’Ensemble Hélios, le Trio Karénine… Il est compositeur associé à l’Orchestre Symphonique de Bretagne de 2014 à 2018 et fut résident à l’abbaye de La Prée de 2007 à 2009. Comprenant plus de 120 opus, son catalogue embrasse toutes les formes d’expression musicale et fait de lui un des compositeurs français les plus en vue de sa génération. La musique de chambre – en particulier l’écriture pour les instruments à cordes – tient une place bien particulière dans son travail. Né à la pointe Ouest de l’Europe occidentale, cet ancien élève du Conservatoire de Paris poursuit sa formation au CNR puis au CNSM de Paris et fut éveillé à la tradition par le compositeur Olivier Greif. Il poursuit aujourd’hui son chemin singulier, avec entre autres des œuvres inspirées par les écrivains Christian Bobin, Andrée Chedid ou encore Pascal Quignard. Il veille à marier l’exigence d’une écriture lyrique et structurée et une sincère volonté de rester proche du public et des interprètes, comme une sorte de « metteur en scène » des émotions. Sa musique est éditée aux Éditions Musicales Artchipel. |